Quelle technique d'isolation choisir pour ma toiture toulousaine?
L'isolation de toiture représente le poste prioritaire dans une rénovation énergétique car 30% des déperditions thermiques s'échappent par le toit dans une maison mal isolée. Avec les étés caniculaires qu'on connaît à Toulouse (40°C sous les toits en juillet-août) et les hivers où le chauffage tourne à fond, une isolation performante change radicalement votre facture EDF. Chez Les Toits Toulousains, experts de la rénovation toiture à Toulouse on adapte la technique selon que vos combles sont perdus (non habitables, charpente apparente avec plancher) ou aménagés (espace de vie sous rampants). 🏠
Pour les combles perdus la solution la plus efficace reste le soufflage de laine minérale
On déroule un tuyau depuis le camion-souffleur stationné devant chez vous, on projette 30 à 40 cm d'isolant floconneux (laine de verre, laine de roche ou ouate de cellulose issue de papier recyclé) qui vient recouvrir uniformément tout le plancher des combles en comblant les moindres recoins. La résistance thermique atteinte dépasse facilement R=7 ou 8 m².K/W (alors que la réglementation impose R=6 minimum pour bénéficier des aides), ce qui divise quasiment par 4 les pertes de chaleur par le toit. Jean-Louis repère au préalable les spots encastrés du plafond qui nécessitent un capotage spécifique (pour éviter les surchauffes), les conduits de cheminée qu'on entoure d'un coffrage isolant incombustible, et il pose des piges graduées pour contrôler l'épaisseur réelle après tassement.
Pour les combles aménageables on privilégie l'isolation entre chevrons et sous chevrons selon la place disponible.
La première couche (10 à 16 cm de laine semi-rigide en rouleaux ou panneaux) se cale entre les chevrons en laissant une lame d'air ventilée de 2 cm minimum sous l'écran de sous-toiture pour évacuer la vapeur d'eau et éviter les condensations. On complète ensuite avec une seconde couche croisée sous chevrons (6 à 8 cm) pour atteindre l'épaisseur totale requise tout en limitant les ponts thermiques linéaires que créent les chevrons non isolés. Un pare-vapeur continu côté intérieur (membrane indépendante ou kraft intégré aux rouleaux) stoppe la migration de vapeur d'eau depuis la pièce chauffée vers l'isolant froid, c'est crucial pour préserver l'efficacité dans la durée.
Les matériaux isolants se choisissent selon plusieurs critères.
• La laine de verre offre le meilleur rapport performance-prix, incombustible et imputrescible, avec des lambda (conductivité thermique) de 0,032 à 0,040 W/m.K selon les gammes.
• La laine de roche possède des qualités similaires avec une meilleure tenue au feu et une meilleure densité qui améliore le confort acoustique (appréciable quand il grêle sur les tuiles).
• La ouate de cellulose séduit par son bilan écologique et sa capacité à réguler l'humidité mais coûte un peu plus cher. Les isolants minces multicouches tant vantés par certains ne suffisent jamais seuls (résistance thermique ridicule d'à peine R=2) et doivent toujours se compléter d'une vraie épaisseur de laine.
On rencontre souvent sur les bâtiments anciens toulousains des combles isolés sommairement avec 5-6 cm de laine de verre posée dans les années 80-90 : clairement insuffisant au regard des standards actuels. La rénovation consiste alors soit à conserver cet ancien isolant tassé et rajouter une épaisseur par-dessus (solution économique si le plancher supporte la charge), soit à tout déposer pour repartir sur une isolation neuve correctement dimensionnée avec pare-vapeur et membrane d'étanchéité à l'air. Jean-Louis Bordier votre couvreur toulousain réputé (noté 4,9/5 par plusieurs dizaines de clients) vérifie systématiquement la ventilation des combles (présence de chatières en sous-face ou d'un faîtage ventilé) car une isolation renforcée sans renouvellement d'air provoque des désordres d'humidité par condensation qui dégradent rapidement la charpente.